Comment soigner l’alopécie chez la femme ?

alopécie femme

Moins fréquente que chez l’homme, la perte de cheveux chez la femme, pour bénigne qu’elle soit sur le plan médical, a un impact psychologique très important, provoquant stress et baisse importante d’estime de soi.

L’alopécie chez la femme, qu’est-ce que c’est ?

L’alopécie est définie comme la chute, partielle ou temporaire, des cheveux et des poils du corps. On distingue plusieurs types d’alopécie, dont la plus courante a pour nom alopécie androgénique.

Ce terme un tantinet compliqué désigne une perte progressive, diffuse et anormale des cheveux, qui n’est plus compensée par la repousse naturelle et est donc définitive.

Dans le cas de l’alopécie chez la femme, on parlera également d’alopécie androgénique, bien que la perte soit bien plus progressive que chez l’homme, plus diffuse et apparaissant plus tardivement.

Pour prévenir et remédier à cela, il est possible de se tourner vers une structure spécialisée dans le traitement capillaire chez la femme.

Bon à savoir : le cycle du cheveu chez la femme varie tout au long de sa vie et il est normal d’en perdre (entre 40 et 100 par jour). Cette perte peut se voir majorée par des facteurs extérieurs, comme le stress ou la prise de certains médicaments, ou encore par des facteurs endogènes.

Sachez aussi que l’alopécie féminine peut survenir à tout âge et qu’elle touche environ 25 % des femmes âgées de 35 à 45 ans et 45 % des femmes de plus de 50 ans.

Lire aussi :   Pourquoi utiliser la bave d’escargot ?

D’où provient l’alopécie chez la femme ?

Sans trop de surprise, on retrouvera souvent des antécédents familiaux. Soumis aux hormones, les cheveux présentent une prédisposition dite androgénique, ce qui, dans le langage courant, veut tout simplement dire que ledit cheveu est hyper sensible aux androgènes, ces hormones mâles sécrétées aussi par les femmes, mais en petite quantité.

Par contre, les principales hormones qui entrent en jeu dans le développement des cheveux sont des hormones féminines, les œstrogènes et la progestérone.

Or, s’il advient que les glandes surrénales et les ovaires produisent une petite quantité d’androgènes, l’alopécie androgénique se déclenche, entraînant avec elle une perturbation dans le renouvellement des cheveux et accélérant leur chute.

L’alopécie chez la femme serait donc essentiellement d’ordre génétique, avec comme facteurs aggravants connus le stress, la maternité, les contraceptifs ou les traitements hormonaux de substitutions ou bien encore le syndrome des ovaires polykystiques.

La liste n’est pas exhaustive. On peut cependant regrouper les causes de l’alopécie chez la femme selon deux grands groupes :

Les causes physiologiques

Avec en premier lieu les causes hormonales (grossesse et ménopause) suivies de la prise de certains médicaments. Il est également bien connu que les traitements anti-cancéreux (chimiothérapie) peuvent entraîner une perte de cheveux, souvent transitoire.

Les causes pathologiques

Une carence en fer, cuivre, zinc, folates et vitamine B12 peut provoquer une chute précoce de cheveux. Une exposition à des substances toxiques également. Plus préoccupant, un dérèglement thyroïdien peut aussi entraîner une chute de cheveux chronique.

Comment soigner l’alopécie chez la femme ?

Il convient tout d’abord de définir la cause et le type d’alopécie. Consulter un dermatologue spécialisé dans le cuir chevelu sera un excellent point de départ dans une démarche de soin.

Lire aussi :   Savon au lait de chèvre, mon alternative beauté pour ma peau

Il posera un diagnostic et indiquera la marche à suivre. Par exemple, si l’alopécie survient suite à la prise d’un certain médicament, il faudra tout simplement arrêter ou modifier le traitement incriminé.

De même, dans le cas d’une carence en fer, une supplémentation en complément alimentaire sera prescrite. Le cas échéant, le choix de la pilule contraceptive sera primordial.

Dans les cas demandant plus que du bon sens, l’alopécie chez la femme se traite en suivant un traitement qui a pour mission soit de stimuler les follicules pileux, soit de bloquer l’action des hormones responsables. Habituellement, les traitements ne sont efficaces qu’au bout de quatre à six mois.

Attention ! N’arrêtez pas le traitement, sous peine de retour à la case départ.

Le Minoxidil

Appliqué localement deux fois par jour, ce produit stimule la pousse du cheveu tout en ralentissant sa chute. Les effets sont en général visibles après 3 mois de traitement.

La chirurgie capillaire

Courante chez l’homme, la chirurgie capillaire peut parfaitement s’envisager chez la femme souffrant d’alopécie.

L’acte est même grandement facilité par l’aspect de la calvitie chez la femme : les hommes ont une plus vaste zone à recouvrir, demandant une grande quantité de follicules pileux pour la greffe, ce que ne demande pas l’alopécie féminine.

Moins médiatisée que celle des hommes, l’alopécie chez les femmes a toujours existé. Un traitement capillaire spécialisé et complet permet non seulement de soigner la calvitie féminine pour retrouver une chevelure saine, mais également pour recouvrer confiance et estime de soi.